Bitcoin, un véritable plan B pour les investisseurs face à l’inflation
Peut-on encore nier l’évidence ? Le rôle des investisseurs institutionnels dans les récentes flambées du bitcoin est désormais flagrant. Fini le temps où l’on réduisait cet actif à une lubie technoïde ou à une utopie libertarienne. Aujourd’hui, des noms comme BlackRock ou Fidelity l’intègrent pleinement dans leurs stratégies. Le bitcoin a quitté le garage des geeks pour prendre place dans les salles de conseil. C’est officiel : l’heure du sérieux a sonné.

En bref
- Le bitcoin est désormais intégré aux réserves d’États, y compris dans la stratégie du Trésor US.
- Il devient un pilier institutionnel, avec les ETF drainant des milliards et attirant BlackRock, Fidelity.
- Des États comme le Texas créent des fonds publics Bitcoin pour renforcer leur autonomie financière.
- Sa montée s’explique par sa résistance aux crises, sa rareté et sa compatibilité avec le monde numérique.
Quand les grandes fortunes poussent Bitcoin jusqu’à Wall Street
Le bitcoin n’est plus un jeu spéculatif pour les marginaux de Reddit. Depuis début 2025, les ETF Bitcoin attirent plus d’un milliard de dollars d’inflows chaque jour. Rien que le fonds IBIT de BlackRock a accumulé plus de 700 000 BTC , soit l’équivalent de plus de 83 milliards de dollars. Une offensive silencieuse, mais massive.
Ce basculement n’est pas que financier. Il est aussi politique. Depuis le retour de Donald Trump dans l’arène, le discours crypto a changé de ton. Les États-Unis ne combattent plus les cryptos, ils les régulent pour mieux les intégrer. Le Trésor américain détient désormais du bitcoin. La Genius Act encadre les stablecoins et les oblige à être adossés à des bons du Trésor US.
Ce changement structurel rend le dollar plus exportable que jamais.
Ce n’est pas qu’une mode passagère. Des géants comme Fidelity et des dizaines de fonds de pension diversifient entre 1 et 3 % de leurs portefeuilles avec des crypto-actifs.
Ce n’est plus une curiosité, c’est désormais une pièce maîtresse de l’architecture financière.
Des nations aux États : quand Bitcoin entre dans les coffres publics
Ce mouvement ne s’arrête pas aux portes de Wall Street. Il a gagné les couloirs du pouvoir. En mars 2025, les États-Unis ont créé une réserve stratégique de bitcoin, au même titre que l’or ou le pétrole. Texas, Arizona, New Hampshire ont suivi avec leurs propres fonds, indépendants des Trésors fédéraux. Senate Bill 21 en main, le Texas fait figure de pionnier assumé .
Pourquoi ce virage ? Parce que le BTC offre ce que peu d’actifs garantissent en période de turbulences géopolitiques : résistance aux sanctions, résilience numérique et mobilité mondiale. Pendant la guerre en Ukraine, des ONG ont levé plus de 100 millions de dollars en bitcoin pour contourner les blocages bancaires.
En mars 2023, l’ effondrement de la Silicon Valley Bank a vu le BTC grimper de 40 %, alors que les actions bancaires américaines chutaient de 25 %. À chaque crise, le bitcoin prend des points en crédibilité. Ce n’est plus un joker : c’est une carte maîtresse.
Les banques centrales, d’ordinaire prudentes, observent avec attention. Pour certaines, le bitcoin est devenu un signal de puissance technologique. Il démontre que le pays est prêt pour la finance de demain.
David Sacks, le « crypto czar » de la Maison-Blanche, résume ainsi la stratégie américaine :
Les États-Unis ne vendront aucun bitcoin déposé dans la Réserve. Il sera conservé comme réserve de valeur. La Réserve est comme un Fort Knox numérique pour la cryptomonnaie souvent appelée « or numérique ».
Des critiques, mais une révolution crypto trop bien huilée pour reculer
Oui, le bitcoin reste volatile. Bob Elliott le rappelle : « Depuis 2021, les performances de l’or et du BTC sont proches. Mais l’or a 1/4 de la volatilité, et seulement 14 % de corrélation avec les actions, contre près de 60 % pour le BTC ».
Mais ce que beaucoup omettent, c’est que la volatilité du bitcoin diminue. Son inflation annuelle est tombée sous les 0,83 % après le halving de 2024 . L’infrastructure technique est robuste : 99,98 % de temps de disponibilité, hashrate de 900 EH/s en 2025. Aucun piratage du protocole en 15 ans.
Quelques chiffres à retenir :
- Le bitcoin affiche une performance moyenne de +165 % par an depuis sa création ;
- Les ETF américains drainent plus d’un milliard de dollars par jour en 2025 ;
- Les États-Unis détiennent officiellement du Bitcoin dans leur réserve stratégique nationale ;
- Le Lightning Network peut traiter des millions de transactions par seconde à coût minime ;
- Plus de 100 millions $ ont été transférés en Bitcoin vers l’Ukraine en temps de guerre.
Même si son adoption comme monnaie d’échange reste limitée, les Layer 2 comme Lightning Network changent la donne. L’essentiel se joue ailleurs : le bitcoin est devenu une couche structurelle du système monétaire mondial. Et ce, que ses détracteurs le veuillent ou non.
Peut-on imaginer le bitcoin supplanter l’or ? Techniquement, ce n’est pas impossible. Mais est-ce vraiment le sujet ? Opposer sans cesse ces deux actifs masque une vérité plus dérangeante : le BTC trace sa propre route. Une route encore longue si l’on regarde les chiffres. Il vient tout juste de dépasser Amazon en capitalisation boursière . Le chemin vers l’or reste ouvert… mais il faudra plus qu’un tweet pour y parvenir.
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