La Banque d’Angleterre met un stop aux stablecoins : voici pourquoi

Alors que les États-Unis sont en pleine effervescence vis-à-vis des stablecoins, la Banque d’Angleterre ne semble pas sur la même longueur d’onde. Andrew Bailey, le président du Financial Stability Board (FSB) tire la sonnette d’alarme sur cette nouvelle tendance.
Dans un contexte où le Bitcoin grimpe vers de nouveaux sommets, cette déclaration a l’effet d’un cheveu dans la soupe. La position des Anglais semble claire, hors de question de laisser les banques émettre des monnaies adossées aux devises fiat. Mais pourquoi tant de prudence ? Et que propose Londres à la place ?
Les stablecoins menacent la souveraineté monétaire
Pour la Banque d’Angleterre, les stablecoins ne sont pas de simples alternatives inoffensives. Ce sont des failles potentielles dans le système financier. Andrew Bailey estime que si les banques commerciales commencent à émettre leurs propres tokens, cela pourrait provoquer de la “désintermédiation”.
De manière plus claire, les particuliers risquent de transférer leurs fonds en masse vers ces monnaies numériques. Et cela aura pour conséquence directe de vider les fonds des banques “traditionnelles”. Ainsi, ces dernières disposeront de beaucoup moins de fonds pour réaliser des prêts. Ce phénomène risquerait alors de ralentir considérablement l’économie des pays.
Bailey va encore plus loin en pointant du doigt la menace que la Banque d’Angleterre perde la main sur sa propre livre sterling. Si tout le monde utilise de l’USDC ou de l’USD1, alors l’Angleterre ne pourra plus maintenir sa politique monétaire.
Andrew Bailey vient tout juste de prendre la présidence du FSB, et il compte bien utiliser sa nouvelle position pour freiner l’expansion des stablecoins. Sur X, certains dénoncent son revirement. Le compte “Googly” témoigne même que celui-ci avait reconnu les bénéfices des stablecoins en 2020.
Fun fact, Andrew Bailey actually made a full speech in 2020, very early for a central banker, that recognised some of the benefits stablecoins could bring.
Some snippets: https://t.co/5FKbvCKPUZ pic.twitter.com/ECtWBUpz4S
— Googly 👀 (@0xG00gly) July 13, 2025
Le Royaume-Uni veut davantage miser sur la tokenisation des dépôts bancaires
Comme alternative aux stablecoins, la Banque d’Angleterre propose une autre solution. Plutôt que d’inventer une nouvelle forme de monnaie, elle voudrait transformer les dépôts traditionnels en actifs numériques sécurisés et fragmentés.
L’avantage, c’est que ces derniers resteraient intégrés au système bancaire. Les citoyens pourront bénéficier de la rapidité et de l’efficacité des technologies blockchain. Mais ils ne mettront pas à risque le système financier anglais.
Dans cette optique, Bailey s’oppose fermement à la création d’une monnaie numérique de banque centrale (CBDC). Avec cette approche, sa vision tranche nettement avec celle de la Banque centrale européenne et d’autres pays comme le Japon.
Les États-Unis accélèrent leur adoption des stablecoins, notamment via le Genius Act. De son côté, le Royaume-Uni choisit le camp de la prudence et du contrôle avant toute chose. Reste à savoir si cette stratégie lui permettra de rivaliser avec l’allure de son homologue.
Source : Interview The Times
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