Cette semaine en crypto : un choc macroéconomique met à l'épreuve la résilience du Bitcoin et de l'ETH, tandis que le TON attend un changement de dyn

Imaginez : vous vous prélassez sur une chaise longue à la mi-juin, en sirotant ce smoothie de saison fraîchement gagné, quand soudain un missile siffle au-dessus de votre tête – au sens figuré et, pour les marchés, au sens propre. Plantons le décor. 

Tout se déroulait plutôt bien après une période d'optimisme haussier : les flux de capitaux des ETF spot s'accéléraient, Michael Saylor ouvrait ses parchemins de prophétie et le Texas ajoutait officiellement du bitcoin à ses réserves. Puis, boum, la nouvelle tomba : les États-Unis avaient lancé une frappe contre les infrastructures nucléaires iraniennes. On pouvait presque entendre les investisseurs à risque hurler lorsqu'ils furent entraînés dans un bunker.

Et le marché a fait ce qu'il fait toujours lorsque le monde devient instable : paniquer maintenant, réfléchir plus tard. Décryptons-le.

Bitcoin (BTC)

Le Bitcoin flirtait avec les 105 48 $ en début de semaine – un niveau qui n'était pas vraiment glorieux, mais un signe avant-coureur d'une poursuite de la hausse. Puis, l'actualité iranienne est tombée, et en moins de 98 heures, le cours atteignait les XNUMX XNUMX $. 

Il s'agit d'une forte baisse de 8 %, et elle n'a pas été appliquée avec douceur. Le RSI a atteint son plus bas niveau, l'effet de levier a été réduit à néant et les détenteurs à court terme ont cédé 15,000 XNUMX BTC à perte (selon CryptoQuant). 

On avait l’impression que toute l’euphorie récente – les ETF, l’adoption au niveau des États, la prophétie de Saylor sur la chronologie infinie – avait été poussée dans un compacteur à déchets.

Mais il est intéressant de noter que, sous le capot, le tableau n'était pas entièrement sombre. Les flux de capitaux des ETF sont restés soutenus. En fait, les fonds Bitcoin ont enregistré huit jours consécutifs d'afflux nets de capitaux, alors même que le marché était en chute libre. Cela montre que les institutions n'ont pas bronché ; au contraire, elles ont discrètement rechargé leurs fonds.

Et puis, un gros titre est venu du Texas : le gouverneur vient de signer une loi ajoutant le Bitcoin au Trésor public. Malgré les tensions liées à la guerre, cela renforce le discours plus large selon lequel le Bitcoin n'est plus marginal, mais fait partie intégrante de la politique.

À la clôture du week-end, le Bitcoin repassait lentement au-dessus de 101 XNUMX $, le RSI grimpant et les bougies passant au vert. Est-ce le plancher ? Trop tôt pour le dire. Mais si c'est le cas, c'était un de ces planchers sales, laids et brutalement atteints – le genre de creux qui brise le cœur avant le décollage de la « bonne » fusée.

Ethereum (ETH)

L'Ethereum a lui aussi connu des difficultés, mais son histoire est un peu différente. Il a chuté plus durement que le Bitcoin, passant sous la barre des 2,200 263 $ en milieu de semaine. Mais les baleines ont été actives : XNUMX millions de dollars d'ETH ont été achetés, tandis que les particuliers vendaient en panique. 

Et cela ne ressemble pas non plus à une spéculation fortuite ; le staking d'Ethereum vient d'atteindre un sommet historique avec 35 millions d'ETH bloqués, ce qui est déjà une affaire en soi. Cela indique que les détenteurs à long terme renforcent leur emprise, même si les prix fluctuent.

La demande d'ETF continue de s'intensifier en arrière-plan. Les fonds ETH ne font pas les mêmes gros titres que le Bitcoin, mais ils attirent également des flux de capitaux, mais discrètement.

Le graphique, cependant, n'a rien d'étonnant – du moins pour l'instant. Le RSI se situe toujours autour de 30 % et l'ETH n'a pas franchi la barre des 2.4 2.5 $. Mais on dirait un moment de détente. Si l'ETH clôture le mois au-dessus de 3 XNUMX $, cela pourrait ouvrir la voie à une forte compression des positions courtes au troisième trimestre.

Toncoin (TON)

Toncoin avait toutes les raisons de s'effondrer et de disparaître cette semaine. Le jeton a chuté brutalement, passant d'un peu moins de 3 $ à un creux brutal de 2.67 $. Ce qui est intéressant, cependant, c'est que le TON n'a pas implosé. Il n'a pas non plus rencontré d'enchères, mais il a tenu bon, évoluant latéralement après la chasse d'eau.

Zoomez sur le graphique et vous comprendrez l'histoire. Le TON s'est consolidé dans une fourchette étroite pendant la majeure partie du mois de juin, plafonné par une résistance d'environ 3 $ et atteignant un plancher proche de 2.80 $. Cette fourchette a été rompue de manière décisive lorsque le choc géopolitique a frappé – l'attaque iranienne a fait chuter tous les actifs à risque, et le TON n'a pas fait exception. Le RSI est passé sous la barre des 30, signalant une survente importante pour la première fois depuis des semaines.

C'est là que les choses se compliquent. Même après un léger rebond à 2.75 $, le graphique 4H ne montre aucune progression. Le RSI remonte depuis ses plus bas, mais il le fait en dessous des moyennes mobiles simples à 50 et 200 jours. Globalement, la dynamique est toujours absente, tandis que la structure de prix reste techniquement cassée. Tant que le TON ne parviendra pas à regagner sa fourchette de 2.90 à 3.00 $ et à clôturer au-dessus avec conviction, nous nous attendons à une configuration latérale, voire baissière, et non à une cassure en attente.

Oui, l'écosystème continue de croître. Portals est devenu l'application de cadeaux la plus populaire sur Telegram, atteignant près de 400 XNUMX TON de volume quotidien. Les intégrations de portefeuilles se multiplient. Antarctic vient de permettre les dépôts en TON, avec un retrait par carte en préparation. On commence même à voir apparaître des éclaircissements réglementaires, les frictions juridiques concernant Durov en France semblant enfin résolues. Mais rien de tout cela ne s'est encore traduit par une réelle hausse des prix.

La triste vérité : le Toncoin ne mène pas ce cycle de marché ; il le suit. Aussi optimistes que soient les actualités technologiques, le graphique est roi, et pour l'instant, il nous incite à patienter.

Si le BTC et l'ETH connaissent une hausse durable, le TON pourrait peut-être retrouver son élan. Mais d'ici là, il est toujours en mode correction, avec une légère tendance à l'accumulation, et non à l'inflammation.

En résumé : avons-nous simplement tiré la chasse d’eau ou avons-nous atterri en catastrophe ?

Écoutez, tout le monde veut savoir si le pire est passé. Est-ce le creux avant le décollage ? Ou est-ce juste une pause avant une nouvelle vague ?

Voici l'ambiance :

Nous avons connu un choc macroéconomique typique : risque de guerre, escalade militaire et incertitude géopolitique réelle. Il a entraîné les marchés dans une spirale infernale, a fait exploser l'endettement et a ruiné les plus zélés. Mais sous le chaos, structure La tendance semble avoir tenu. Les flux entrants des ETF ne se sont pas inversés. La demande institutionnelle a même repris. Les données on-chain ont montré une accumulation, et non une capitulation. Les baleines d'Ethereum se sont empilées. Le Toncoin a été lancé. Le Bitcoin a obtenu une autorisation législative aux États-Unis.

Alors non, ce n'est pas 2022. se sentait Mauvais – mais structurellement, c'est peut-être le coup de grâce dont nous avions besoin. Celui qui nous permettra de faire le point avant le prochain déménagement.

Si le risque de guerre s'estompe et si le BTC récupère 104 XNUMX $ cette semaine, la fusée pourrait bien être en train de se réchauffer.

Pour l'instant ? Gardez vos biais flexibles, vos stops raisonnables et vos attentes modestes. Le marché ne nous doit pas de rebond, mais il pourrait bien en préparer un.